Le magazine américain Fortune vient de publier sa liste des plus grands leaders du monde et c’est une femme qui se retrouve enfin au sommet. Il s’agit de Jacinda Ardern, 41 ans, Première ministre de Nouvelle-Zélande, en poste depuis octobre 2017.
Une revue de détails des actions qu’elle a impulsées en une année permet de justifier amplement ce couronnement. Sa politique rigoureuse et volontariste a permis d’éliminer la COVID-19 dans son pays où vivent près de 5 millions d’habitants; moins de 3 000 cas et seulement 26 décès y ont été recensés.
Les décisions magistrales en matière de climat, d’équité entre les sexes et d’égalité salariale ont été particulièrement soutenues à Wellington, la capitale et dans le reste du pays. Depuis le mois de mars, les banques, les gestionnaires de placements et les assureurs sont désormais tenus de divulguer les effets sur le climat des entreprises qu’ils ont en portefeuille.
Née au Nord de la Nouvelle-Zélande, dans une famille modeste, d’un père policier et d’une mère travaillant à la cantine scolaire, Jacinda Ardern est aujourd’hui la plus jeune cheffe d’État au monde, hommes et femmes confondus. Elle a montré qu’une autre voie était possible.
En 2018, à la tribune de l’Organisation des Nations unies, elle a expliqué : « On a un concept qui nous sert de modèle en Nouvelle-Zélande, ça s’appelle la gentillesse. Peut-être devrions-nous l’essayer à l’échelle mondiale ? »